60 Millions de consommateurs lance l’alerte : une marque de thon contient des niveaux de mercure 10 fois supérieurs aux normes !

Le magazine 60 millions de consommateurs vient de publier une étude alarmante sur la présence de mercure dans le thon en conserve, un produit très prisé des consommatrices françaises.

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Selon l’association Bloom, nous consommons chaque année près de 90 000 tonnes de thon en boîte en France. Ce poisson, riche en oméga-3, reste un incontournable de nos placards. Mais une enquête menée conjointement par l’association Bloom et Foodwatch, relayée par 60 millions de consommateurs, soulève des inquiétudes majeures.

Les résultats sont préoccupants. L’étude révèle des taux alarmants de mercure dans de nombreuses conserves de thon commercialisées en Europe. Ces découvertes soulèvent naturellement des questions cruciales pour la santé des consommateurs. Faut-il, en 2025, repenser notre consommation de thon en boîte ?

Les conclusions choquantes de 60 millions de consommateurs

D’après l’enquête publiée par 60 millions de consommateurs, l’analyse a porté sur 148 boîtes de thon vendues dans cinq pays européens. Toutes contiennent du mercure, un métal lourd dont la toxicité est avérée.

Boîtes de thon
Boîtes de thon

Les résultats deviennent encore plus alarmants à la lecture des chiffres. 10 % des échantillons dépassent le seuil réglementaire fixé à 1 mg/kg. Certaines boîtes atteignent même des taux de 3,9 mg/kg, soit près de quatre fois la limite autorisée.

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Le mercure, particulièrement sous sa forme méthylmercure, s’accumule dans les tissus des poissons prédateurs comme le thon, qui occupe une position dominante dans la chaîne alimentaire. Ce métal lourd représente un danger significatif pour le système nerveux et le développement cérébral des fœtus et des jeunes enfants.

Cette enquête, détaillée dans 60 millions de consommateurs, nous rappelle les recommandations essentielles de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire). L’agence recommande de limiter la consommation de poissons prédateurs, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants.

Les marques pointées du doigt par l’enquête

L’étude de 60 millions de consommateurs met en lumière des écarts significatifs dans les niveaux de contamination selon les marques et les zones de pêche. Le magazine souligne particulièrement que certaines marques se distinguent négativement dans cette analyse.

Parmi les marques les plus problématiques figure Petit Navire, une marque pourtant très appréciée des consommatrices françaises. Les analyses effectuées sur des boîtes commercialisées chez Carrefour City ont révélé des taux particulièrement inquiétants, atteignant 3,9 mg/kg. Les experts de 60 millions de consommateurs alertent également sur d’autres marques préoccupantes, notamment Cora, Pêche Océan et Saupiquet.

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En revanche, certaines marques comme Monoprix ou les conserves de thon blanc germon présentent des résultats plus rassurants, bien que la présence de mercure soit systématique.

La réaction des industriels face aux révélations

Suite à la publication de cette enquête par 60 millions de consommateurs, les industriels se sont empressés de réagir. Leur stratégie ? Rassurer les consommatrices en affirmant l’innocuité de leurs produits. Ils mettent en avant leur conformité aux normes européennes en vigueur.

Cette communication ne convainc pas les associations Bloom et Foodwatch. Elles critiquent vivement le manque de transparence dans les protocoles de test des industriels. Selon elles, les résultats manquent de fiabilité. « Les industriels présentent des moyennes globales qui masquent les pics de contamination de certains lots » (Foodwatch.org).

Viande de thon en conserve
Thon en conserve

Face à cette situation, que peuvent faire les consommatrices ? Nous les encourageons à suivre attentivement les publications d’associations et du magazine 60 millions de consommateurs. La protection de notre santé passe parfois par une remise en question de nos habitudes alimentaires. Heureusement, le magazine propose toujours des alternatives plus sûres aux marques problématiques.