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Bien que de nombreux parents jurent qu’ils n’ont jamais de préférence entre leurs enfants, une étude récente montre que cette affirmation est souvent loin de la vérité. Le concept d’un « enfant préféré » reste un tabou familial, mais il est plus répandu qu’on ne le pense.
La présente étude, réalisée par l’American Psychological Association et publiée dans la revue Psychological Bulletin, a analysé des données provenant de plus de 19 500 participants. Les chercheurs ont examiné attentivement de nombreuses études scientifiques, y compris des thèses, des mémoires et des articles spécialisés, dans le but de mieux comprendre la dynamique des relations familiales.
Leur objectif ? Explorer le lien entre l’ordre de naissance, le sexe, la personnalité des enfants et les comportements parentaux. Les résultats sont sans appel : le favoritisme parental existe bel et bien dans de nombreuses familles, bien qu’il soit rarement assumé. Ce favoritisme peut se traduire par un soutien financier accru ou un contrôle parental plus marqué, illustrant comment certains parents peuvent être injustes ou faire des différences entre leurs enfants.
Qui est l’enfant préféré des parents ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas toujours le plus jeune enfant qui bénéficie de la préférence parentale. L’étude révèle que le rôle de l' »enfant préféré » est principalement attribué à l’aîné, et cela est dû à plusieurs raisons. Les parents ont tendance à privilégier leur premier enfant lorsqu’il s’agit de leur accorder plus d’autonomie ou de responsabilités.
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Cette dynamique est encore plus prononcée lorsque l’aîné est une fille, probablement en raison des attentes culturelles ou sociales. De plus, certains traits de caractère peuvent influencer cette préférence. Les enfants perçus comme consciencieux, agréables ou responsables semblent attirer plus l’attention et les soins de leurs parents, créant ainsi une plus grande proximité émotionnelle.
Ce traitement parental différencié ne se limite pas à la fratrie directe : il peut également s’étendre aux relations avec les petits-enfants, entraînant un favoritisme des grands-parents. Cela met en évidence la complexité de ces liens familiaux et la possibilité d’une transmission intergénérationnelle de ces comportements.
Les conséquences du favoritisme parental
Si avoir un enfant préféré peut sembler anodin, les répercussions sur l’équilibre familial sont bien réelles. Le favoritisme parental peut avoir des conséquences profondes et durables. Pour les enfants moins favorisés, ce traitement différencié peut engendrer un sentiment d’exclusion ou d’injustice, entraînant un mal-être psychologique et des tensions au sein de la famille.
La jalousie et l’anxiété sont des réactions courantes chez les enfants qui se sentent moins aimés. Ces émotions peuvent avoir un impact négatif sur leur estime de soi et entraîner des conflits entre frères et sœurs. À long terme, ces expériences peuvent même contribuer à des problèmes de comportement ou à une dépression.
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Même le « chouchou » des parents n’est pas épargné par les effets négatifs de cette situation. Bien que les avantages matériels ou affectifs puissent sembler enviables, ce favoritisme peut aussi provoquer une détresse émotionnelle à long terme. Selon Megan Gilligan, professeure agrégée en sciences de la famille à l’Université du Missouri, ces enfants adultes peuvent se sentir écrasés par la pression des attentes parentales ou souffrir d’un manque d’équilibre émotionnel. La culpabilité peut également devenir un fardeau pour l’enfant préféré, conscient de son statut privilégié au sein de la famille.
Vers une prise de conscience
Cette étude met en lumière un sujet souvent tabou mais omniprésent dans de nombreuses familles. Si le favoritisme parental semble difficile à éviter, il est essentiel pour les parents de rester attentifs aux besoins de chaque enfant et d’adopter une approche équilibrée. L’équité dans le traitement des enfants est cruciale pour maintenir des relations familiales saines et harmonieuses.
En favorisant un dialogue ouvert et une répartition équitable de l’attention, il est possible de limiter les effets négatifs sur la dynamique familiale et de préserver des relations saines entre les membres de la fratrie. Les parents doivent être conscients de leurs propres biais et s’efforcer activement de créer un environnement familial où chaque enfant se sent valorisé et aimé de manière égale.
En conclusion
En conclusion, bien que le favoritisme parental soit une réalité dans de nombreuses familles, prendre conscience de ce phénomène est la première étape vers un changement positif. En reconnaissant l’importance de traiter chaque enfant avec équité et en cultivant des liens affectifs solides avec tous les membres de la famille, les parents peuvent contribuer à créer un environnement familial plus sain et épanouissant pour tous.
La rédactrice a utilisé l'IA pour améliorer cet article.